Le stress est un des sujets de consultation majeurs chez les médecins, les psys, les coachs, les thérapeutes...
Ce phénomène physique, mental et émotionnel crée des troubles inconfortables, voire souffrants, qui nous empêchent de vivre pleinement.
Mais si c'était un signal positif, qui nous invitait à reprendre enfin notre existence en main ?
Derrière le mot "stress", se cache une infinie variétés de phénomènes psychiques. Le stress peut être causé par la peur d'une échéance qui nous effraie, par une trop forte pression, par l'impression que nous n'avons pas les moyens et compétences pour réaliser une tâche particulière. On travaille alors sur la confiance en soi, sur la préparation du corps et de l'esprit pour mobiliser nos forces intérieures et désamorcer les pensées et émotions de peur.
Mais il existe une autre catégorie de "stress", que j'appelle le stress existentiel. Celui qui m'anime et me passionne, car il impacte de nombreuses personnes, qui en apparence, ne se sentent pas forcément "stressées".
Ces personnes là disent plutôt qu'elles ressentent un malaise de fond, une insatisfaction, la sensation d'être bloquées par "quelque chose" qui les empêche de se réaliser.
Cette forme de stress est causé par un décalage, un conflit entre notre élan de vie (notre âme, notre être profond...) et le personnage social que nous incarnons.
Car ce que nous pensons être "nous", n'est souvent qu'une construction élaborée au fil de nos existences.
En gros, nous naissons avec un élan de vie spontané, authentique, qui vient parfois se heurter à des limitations imposées par notre environnement, notre éducation.
C'est là que le tiraillement commence à prendre forme.
Nous nous interdisons alors certaines facettes de nous-même, par adaptation à notre milieu. "Sois sage", "Un garçon, ça ne pleure pas", "Sois gentil, gentille, fais plaisir", "Sois forte", sont autant de ,messages intégrés inconsciemment et qui bloquent l'expression de certaines de nos émotions ou qualités.
Lors de mes séances de coaching en évolution pro et mission de vie, combien de fois ai-je entendu des médecins, ingénieurs, des profs, des consultants et autres métiers "intellectuels", admettre qu'ils auraient préféré un métier artistique, manuel, loin des bureaux ?
Ils précisent que de telles voies n'auraient pas plus aux parents, qu'ils n'auraient jamais osé envisager cela, qu'ils ont étouffé leurs désirs.
D'autres énumèrent toutes les "bonnes raisons" qui les ont poussé à étouffer ces envies, ces rêves, ces aspirations : être menuisier ou garde-forestier, ça ne permet pas de "bien gagner sa vie", ou "j'aurais été le vilain petit canard dans ma famille si j'étais devenu boulanger".
Alors, pour se conformer à ces critères d'apparence sociale, certains peuvent passer leur vie dans un costume prestigieux à l'extérieur, mais vide à l'intérieur.
Nous portons donc des masques qui nous ressemblent plus ou moins. Quand ces masques sont fondamentalement différents de notre être profond, quand nos costumes deviennent des armures trop lourdes à porter, arrive le moment où l'énergie vient à manquer.
Une phase d'effondrement vient mettre un terme à nos faux-semblants. Cette crise peut prendre différentes formes : un évènement difficile, une maladie, un burn-out...
Notre âme finit toujours par trouver un moyen pour nous forcer à entendre ce qu'elle a à dire. En tout cas, les dépressions et autres "stops" brutaux dans notre routine bien huilée, sont l'occasion de nous mettre enfin à l'écoute de nous-même. Sans quoi, nous continuerons à marcher sur un chemin qui n'est pas le nôtre, quitte à continuer de souffrir en silence.
Le travail thérapeutique et de développement personnel, consiste à faire le tri entre les facettes de nous qui sont réellement "nous", et celles qui sont des constructions qui nous étouffent.
C'est un vrai nettoyage de printemps, où l'on se pose les bonnes questions : quel héritage de mon passé je souhaite réellement conserver ? Est-ce que ce point de vue, ce comportement, cette habitude est bien moi ?
Et si j'allais jeter un coup d'oeil dans cette vieille malle que je n'ai jamais ouverte ? Wahou, mais ce sont des forces et des qualités que je n'ai jamais osé exprimer !
Et s'il était temps que je m'autorise à les faire rayonner ?
Se reconnecter à sa nature profonde, c'est cela : mettre à plat TOUTES les facettes de nous, celles qui sont visibles et celles qui sont refoulées dans l'inconscient, le dissimulé.
C'est découvrir ou redécouvrir des parties de nous qui ont besoin d'être guéries, et d'autres qui sont des forces inexploitées.
C'est accepter nos parts d'ombre et de lumière.
Ce travail de reconnexion est libératoire, et nous permet de remettre en route notre énergie vitale.
Car ce qui nous épuise, c'est de nous forcer à jouer un rôle qui n'est pas réellement nous. Mais nous utilisons aussi une énergie considérable à refouler des parties de nous que nous pensons devoir faire taire, cacher, mais qui tambourine à l'intérieur de nos tripes et de notre coeur...
Jung, un psychologue et philosophe dont la pensée me nourrit depuis toujours, parle de chemin d'individuation. C'est à dire de retour à notre essence, à qui nous sommes en tant qu'individu et non pas en tant qu'être social et conditionné.
Fermez les yeux, et imaginez...
A quoi ressemblerait votre vie si vous autorisiez à être totalement vous ?
Que se passerait-il si vous faisiez la paix avec toutes les dimensions de votre être, même celles que vous considérez comme "négatives" ?
Et si vous laissiez de temps en temps la petite fille libre, sauvage, joyeuse, spontanée s'exprimer, plutôt que de la contraindre à être la petite fille sage ou le petit garçon docile et sérieux qu'on vous a obligé à être en toutes circonstances ?
Attrapez vos rêves
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